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En toute liberté
6 décembre 2006

BIG bang

Très loin au delà de tout. A tel point que personne ne sait où… Un non lieu où toutes les informations de tous les Univers sont contenues dans une non dimension qui défie l’imagination la plus saugrenue. Qui peut être même n’existe pas.

Ni hauteur, ni largeur, ni profondeur. Aucun espace et encore moins de temps. Nous sommes au-delà de l’essence de toutes choses. Ou nous ne sommes pas. Ici tout a sa place, tout est déjà à la sienne et pourtant rien ne vit. Ni celui qui lit, ni celui qui écrit. Pas le moindre atome. … Sauf que tout est là. Y compris nous qui sommes où ne sommes pas.

Le Zéro devient cercle, le cercle spirale se lovant dans l’infini. Les dimensions apparaissent sous de multiples possibilités et s’entrecroisent pour se composer. Naît ainsi l’Infiniment Petit qui recèle tous les secrets du Noyau dont il est issu. Des milliards de milliards de milliards de fois plus petit que la plus petite de toutes les particules pourtant toujours remplie d’une infinité de choses, ne serait-ce que d’énergie. Époustouflant ! Le plus petit des petits vient de décider de créer apparemment son contraire, le plus grand de tous les plus grands, créant au passage le Temps dans un cosmique et retentissant Big-bang, ça méritait bien un peu de bruit, avouons-le. Sidérant !

Dix puissance moins quarante-trois secondes après, dans une abondance d’énergie créatrice naît la matière que l’on appelle terre. Ou je, ou tu ou nous, ou Tout, et tous et toutes pour des siècles et des siècles.

De l’Infiniment Grand à l’Infiniment Petit, tout est lié, bien sûr, l’un et l’autre se fondent et confondent, mais y a-t-il quelqu’un pour admirer tout ça ? En faire le compte-rendu ? Apprécier tout ce qui existe dans un si vaste espace ? Et créer à son tour des merveilles, imprévues, spontanées ? Existe-t-il quelqu’un s’étonnant de tout ça ? Comme toi ?

Je te propose d’aller là-bas, bien au-delà des mots dans les livres, dans l’une des majestueuses galaxies qui harmonisent le Cosmos. Tout là-bas se trouve une prodigieuse Voie Lactée pavée d’étoiles scintillantes ! Dans sa robe de dentelles, dorant sous un chaleureux astre solaire, que voici, danse une planète d’une infinie beauté. Celle-là, oui. Ses créatures l’appellent Terre, des êtres si uniques qu’ils pensent encore être les seuls à peupler l’Univers. Je sais, ça surprend. Et ce n’est pas fini.

Rapprochons-nous un peu. Saluons Hermès et Aphrodite. Laisse-toi porter, nous sommes dans un vaste courant cosmique…

Nous y voilà. Attends ! Profite du spectacle, regarde comme elle est belle. Le bleu, c’est de l’eau. Et ses flots suivent à la perfection les mouvements circulaires du beau satellite d’argent que tu vois à ta gauche. L’or et l’argent pour la vie, oui. Tout ce vert que tu distingues provient d’une infinité d’espèces végétales responsables d’un gaz aussi rare que précieux : l’oxygène. Un fascinant système et une ébouriffante foison de couleurs à nulle autre pareille, oui, tu as toujours raison, cette Terre est une éblouissante expérience de Vie. Ainsi posée dans le noir sidéral, centre local d’un Univers qui en contient une infinité, oui, Terre incarne toute la majesté de la Source dont nous témoignons.

Elle compte une infinité d’espèces dont une, toujours la même, qui tient absolument à régner sur toutes les autres. Comme un toc ! Une race délicieuse et toquée de bipèdes obsédés par la domination… Inquiétant, je le reconnais. Et s’il n’y en avait qu’un !

Tout en douceur, les ailes bien ouvertes. Voilà.

Survolons Gaïa. Par là.

Toutes les figures géométriques représentent des bouts de terre qui tous ont leur propriétaire, sans exception. A part quelques eaux libres, comme les surnomme la race humaine retranchée derrière d’infranchissables frontières âprement disputées. Mais plus pour très longtemps au rythme où ça va. Ici, tout est à quelqu’un, mais, va savoir pourquoi, loin d’être à tout le monde. Posséder est un de leur passe-temps préféré. Comme un deuxième toc. On va en trouver plein comme ça. Faut dire qu’ils sont nombreux à manquer de tout, à commencer de possessions. Sacrés tocs.

Viens ! Pénétrons le joyau de l’une de leurs nations, un immense territoire saxon d’émigrants libéraux et prospères qui semble dicter sa vérité aux quatre coins de son monde, genre modèle mais en moins bien, tu verras.

Suis-moi, on va s’arrêter là. Dans cette ville bâtie sur une côte pacifique, bon signe, du nom d’un saint vénéré qui vénérait les animaux, deuxième bon signe.

Admire le paysage. Regarde, ils commencent à allumer leurs lumières ! Si la joie de leurs éclairages pouvait seulement les toucher… Respire, fais une bonne provision d’air pur. Et profite de tes ailes, nous n’en aurons plus vraiment besoin en bas.

… C’est là qu’on se pose ! Près de la grande horloge. Les pieds bien souples, les ailes grandes déployées. Comme moi ! Oui, là, près de cette fenêtre.

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