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En toute liberté
5 novembre 2006

C'est tout moi ça !

J’écris pour la même raison que je respire, parce que si je ne le faisais pas, je mourrais.

Isaac ASIMOV

(Pourquoi écrivez-vous ? Libération, mars 1985, p. 47)

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J'écris pour me débarrasser de moi. J'écris pour mieux me connaître. Entre ces deux extrêmes, la vérité titube, de plus en plus ivre.

Alain BOSQUET

(La fable et le fouet. Paris, Gallimard, 1995, p. 55)

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Ecrire, c’est négocier avec ses fantômes. La littérature réclame des compétences de diplomate.

François BOTT

(Les miroirs feraient bien de réfléchir. Paris, Plon, 1992, p. 26)

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Si je savais pourquoi j’écris, j’arrêterais probablement d’écrire.

Kazimierz BRANDYS

(Pourquoi écrivez-vous ? Libération, mars 1985, p.100)

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On écrit pour changer son existence. Et on ne peut changer son existence qu’en essayant de changer celle des autres. Reste à savoir si le roman est un bon instrument pour y parvenir.

Michel BUTOR

(Les écrivains en personne. Madeleine Chapsal. Paris, U.G.E., 1973, p. 93)

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Si l'on ne parvient pas à exprimer plus qu'on ne voulait dire, il ne faut pas entreprendre d'écrire.

Gilbert CESBRON

(Tant qu'il fait jour. Paris, Robert Laffont, 1967, p. 164)

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Ecrire, c'est rendre le sommeil aux mots. La page est le dortoir ; alors le rêve prend les rênes et tu peux boire à l’étape.

Edmond JABES

(Le Livre de Yukel. Paris, Gallimard, 1964, p. 103)

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Ne serait-ce qu'une ridicule illusion, on est persuadé d’écrire parce qu’on a à dire ce que personne n’a dit.

Milan KUNDERA

(Pourquoi écrivez-vous ? Libération, mars 1985, p. 68)

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Aujourd’hui j’écris pour substituer à mon angoisse majeure une angoisse moindre : celle de l’artisan inquiet de faire au mieux.

Michel LEIRIS

(Pourquoi écrivez-vous ? Libération, mars 1985, p. 68)

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Je crois qu'on écrit parce qu’on ne sait rien faire d’autre.

Patrick MODIANO

(Pourquoi écrivez-vous ? Libération, mars 1985, p. 68)

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J'ai voulu écrire pour rejoindre les autres, et l'écriture m'éloigne de la vie.

Michel POLAC

(Hors de soi. Paris, Presses Universitaires de France, 2001, p. 24)

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Ecrire : passer son temps à préparer un cadeau surprise pour une fête qui n'arrive pas.

Michel POLAC

(Hors de soi. Paris, Presses Universitaires de France, 2001, p.24)

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Ecrire : la seule façon d'émouvoir autrui sans être gêné par un visage.

Jean ROSTAND

(Pensées d'un biologiste. Paris, Stock, 1954, p. 176)

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J'écris pour pouvoir lire ce que je ne savais pas que j'allais écrire.

Claude ROY

(Temps variable avec éclaircies. Paris, Gallimard, 1984, p. 7)

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Ecrire, c'est lire en soi pour écrire en l'autre.

Robert SABATIER

(Le livre de la déraison souriante. Paris, Albin Michel, 1991, p. 298)

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Ecrire, c'est se gratifier d'un supplément d'angoisse.

Robert SABATIER

(Le livre de la déraison souriante. Paris, Albin Michel, 1991, p. 299)

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J’écris parce que j’ ai dès mon enfance éprouvé le besoin de m’exprimer et que je ressens un malaise quand je ne le fais pas.

Georges SIMENON

(Pourquoi écrivez-vous ? Libération, mars 1985, p. 23)

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Ecrire n'est-ce pas se lever au milieu de la nuit, parmi les choses réelles et irréelles, proches et étrangères, aller jusqu'au bout de sa folie, troubler le sommeil des gisants, annoncer l'aube ?

Jean SULIVAN

(Consolation de la nuit. Paris, Gallimard, 1968, p. 117)

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Je n’écris pas pour le genre humain. Je cherche le grand corps obscur des rebelles.

Jean SULIVAN

(Joie errante. Paris, Gallimard, 1974, p. 151)

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Je n'ai encore jamais écrit. Toute une vie j'aurai attendu. Si quelqu'un ne comprend pas, il ne sait ce qu'est l'écriture.

Jean SULIVAN

(L'écart et l'alliance. Paris, Gallimard, 1981, p. 77)

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Composer des phrases qui suggèrent beaucoup plus qu'elles ne disent, qui soient évocatrices, qui ne décrivent pas simplement une impression connue, mais en produisent une nouvelle, des phrases aussi suggestives et durables qu'un aqueduc romain : ciseler de telles phrases, voilà l'art d'écrire.

Henry David THOREAU

(Journal 1837-1861. Paris, Les Presses d'Aujourd'hui, 1981, p. 73)

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